Convention citoyenne et malus pour le marketing : une bonne nouvelle pour le SEO ?

Alors que la convention citoyenne pour la transition écologique a rendu son rapport au gouvernement d’Édouard Philippe, la proposition d’un bonus-malus pour les publicités et le marketing a été particulièrement commentée. La publicité, à cause de ses incitations à consommer, sera sans doute davantage contrôlée. Une bonne opportunité pour le marketing d’Internet, surtout le SEO.

Le marketing de la présence

Sur Internet, le SEO est au cœur de toutes les stratégies de marketing. Avec différentes techniques, il permet de profiter d’un meilleur référencement, et donc d’une meilleure visibilité. En améliorant sa présence, l’entreprise qui fait appel à un expert SEO améliore systématiquement son chiffre d’affaires.

Or, si une trop forte présence sur d’autres canaux de marketing donne lieu à un malus, les entreprises vont sans doute miser davantage sur le SEO. La concurrence sera plus importante et les agences et experts SEO auront du travail. Ils sont déjà nombreux à faire appel à une boutique dédiée aux noms de domaines expirés pour doubler plus rapidement la concurrence et partir avec un avantage. Une technique qui devrait rapidement se généraliser dans les années à venir.

Un marketing plus subtil

Dans le compte-rendu de la convention citoyenne, il n’est jamais fait mention du SEO. Pourtant, la volonté d’encadrer le marketing est assez clairement exprimée. Néanmoins, il ne faut pas croire à un simple oubli ou à de l’ignorance. Les membres de la convention ont voulu s’attaquer au marketing à cause de ses incitations à consommer toujours plus, ce qui n’est pas le cas du SEO.

En cherchant à obtenir la première place des résultats de recherche, les experts SEO continuent à s’appuyer sur la démarche volontaire de l’internaute. Il n’est donc pas question de l’inciter à consommer quelque chose dont il n’a pas besoin, mais de répondre le mieux possible à sa demande. D’ailleurs, Google ne place en première position que les contenus les mieux documentés.

Le marketing phagocyté par les grandes entreprises

Depuis l’annonce de cette volonté de réguler le marketing, beaucoup de voix se sont élevées contre cette proposition. Pourtant, ceux qui souffriront de cette nouvelle législation ne sont vraiment pas nombreux. En réalité, plus de 98 % de l’espace publicitaire disponible en France est monopolisé par les 500 plus grandes entreprises du monde, majoritairement étrangères.

Ainsi, les petites entreprises françaises ont déjà l’habitude de se reposer avant tout sur le marketing digital et le SEO pour progresser et survivre. Il ne faut donc pas tout mélanger et éviter de se laisser duper par les discours alarmistes de certains. Une régulation du marketing vers plus de sobriété n’abîmera que les grands monopoles délétères qui font aussi souffrir les professionnels du marketing.