Presque tous les secteurs en France ont été impactés par la crise sanitaire liée à la covid-19, y compris le marché de l’emploi en général. La pandémie et le ralentissement économique ont en effet causé de nombreuses pertes d’emplois. Toutefois, certains domaines restent très dynamiques et résistent parfaitement à la crise. Parmi eux, il y a le métier d’ingénieur. Qu’ils soient spécialistes ou généralistes, les ingénieurs restent toujours très recherchés et semblent imperméables à la situation actuelle. On vous dit tout ce qu’il y a à savoir sur les perspectives d’emploi pour ces derniers dans cet article.
Ingénieurs en 2021 : une situation qui reste stable
Malgré le confinement et la crise sanitaire, l’embauche des ingénieurs reste toujours stable pour cette année. Les offres d’emploi dans ce domaine sont même en forte croissance. Elles s’établissent environ à 38 500, selon L’Apec (Association pour l’emploi des cadres). Vous pourrez parcourir OnlyEngineerJobs.fr pour trouver de nombreuses offres adaptées à votre expertise. D’ailleurs, les études indiquent que 77% des jeunes diplômés en tant qu’ingénieurs sont persuadés de la stabilité de leur domaine d’activité, ce qui les pousse à maintenir leurs prétentions salariales. Ils prévoient en effet de toucher environ 37 000 à 39 000 euros bruts par an, et ce, dès leur embauche.
Les perspectives pour les autres domaines ne sont pas aussi positives, du moins jusqu’à ce qu’un vaccin soit commercialisé. Une grande partie des entreprises ont en effet réduit les offres d’embauche chez elles, et ce, seulement 4 semaines après le confinement. D’autres sont même allées jusqu’à geler leurs recrutements.
Les ingénieurs et l’emploi avec la covid-19
L’informatique figure parmi les secteurs qui ne souffrent pas de la crise, que ce soit les métiers du web ou encore de l’IT. Ce domaine attire de nombreux postulants. L’enquête de l’association Ingénieurs et scientifiques de France ou l’IESF effectué en 2020 a confirmé que ce secteur reste très attractif. Selon ce même organisme, si la crainte de perte d’emploi était à 7,1% avant le confinement, elle n’a connu qu’une légère hausse après le début de ce dernier et s’établissait à 10,1%.
Ces analyses poussent les élèves en fin de cursus d’ingénieur ainsi que les ingénieurs en poste de reprendre confiance en leur métier. Le groupe Ausy, qui travaille en étroite collaboration avec Infopro Digital, a publié en septembre dernier que le métier d’ingénieur est considéré comme un vrai rempart contre les impacts de la covid-19 sur le marché de l’emploi. Cette même source a même évoqué que 81% des étudiants en ingénierie sont sûrs de trouver facilement un emploi après avoir décroché leur diplôme.
L’ingénierie : secteur qui recrute le plus
Même si la covid-19 a assombri les perspectives d’emploi, le métier d’ingénieur demeure toujours très porteur sur le marché. L’emploi informatique est en effet celui qui recrute le plus, dans le domaine de l’ingénierie. Les postes en relation avec le développement informatique ainsi que la sécurité IT sont les plus prometteurs, selon Robert Half, leader mondial dans le recrutement spécialisé.
Dans le secteur informatique, les postes les plus prisés sont les analystes de sécurité des systèmes. Les ingénieurs Cloud sont également très recherchés par les entreprises. En outre, les ingénieurs DevOps figurent aussi parmi les plus sollicités dans le domaine de la DSI, ainsi que les ingénieurs en systèmes et réseau, sans oublier les ingénieurs en support applicatif.
Le métier d’ingénieur et le télétravail
Selon l’enquête de l’IESF, le télétravail était déjà assez pratiqué par les ingénieurs en informatique en France, même avant l’arrivée de la covid-19. Selon la même source, 66% des ingénieurs ont déjà fait du télétravail depuis 2015. Avec le confinement, il ne s’agissait plus d’une option, mais d’une obligation pour de nombreux travailleurs. Le télétravail concerne aujourd’hui la majorité des ingénieurs, surtout pour les métiers compatibles avec un travail à distance. C’est par exemple le cas des métiers de développeur, d’informaticien ou encore de chef de projet.
Le système hybride a, quant à lui, été adopté pour les postes qui demandent des interventions physiques sur place. Cela concerne par exemple les ingénieurs de production, les ingénieurs en génie civil, ou encore les techniciens de maintenance. Le système hybride consiste à réaliser un maximum de travail ou de tâches en Remote et de ne se déplacer sur place que pour les tâches indispensables qui nécessite une intervention manuelle, par exemple.
Le type d’emploi pour les ingénieurs français
En France, le contrat le plus recherché est bien évidemment le contrat à durée indéterminée. Il offre une assurance et une stabilité à long terme et s’accompagne de nombreux avantages. D’ailleurs, selon l’étude de l’IESF réalisée en 2020, 95% des ingénieurs sont des salariés et une grande partie disposent d’un contrat à durée indéterminée.
En deuxième place, on retrouve le contrat à durée déterminée, que l’on connaît également sous l’appellation de contrat temporaire. Ce type de contrat est majoritairement considéré comme un tremplin par les chercheurs d’emploi, comme les jeunes diplômés. Ils choisissent ce type de contrat pour pouvoir accéder plus facilement à un contrat en CDI par la suite. Les contrats en alternance et les contrats de stage sont davantage choisis par les ingénieurs qui suivent encore leurs cursus ou encore pour les étudiants en formation.
Mais avec le confinement, les Offres d’emploi Ingénieur que l’on retrouve le plus fréquemment concernent des contrats en freelance. Ce mode de travail est en effet en train de séduire tous les secteurs, depuis que le télétravail s’est imposé sur le marché. Ce type de contrat est plébiscité par les employeurs, grâce à la facilité qu’il offre pour l’embauche d’ingénieurs indépendants. Il est généralement choisi pour des prestations ponctuelles, mais certaines entreprises se tournent également vers ce type de contrat pour des besoins à long terme, afin de limiter les dépenses.
Les ingénieurs qui exercent en freelance doivent disposer d’un statut d’auto-entrepreneur. L’étude de l’IESEF a, à ce jour, recensé plus de 80 000 ingénieurs en freelance, ce qui constitue environ 8,6% d’ingénieurs indépendants en France. Ces derniers interviennent généralement dans le domaine de l’informatique, de la data Science et de l’électronique.
